OCTOBRE 2017

Gilles-Christophe, Octobre 2017 en sortir L'inconscient, qui se manifeste dans les actes spontanés, est-il une force de construction du soi plus déterminante que le conscient ? Dans cette construction, la spécificité de l'inconscient serait-elle de rassembler le soi autour de son noyau, tandis que le conscient offrirait au contraire la perspective d'un affranchissement ? Cette thèse est toute relative car la conscience qui se manifeste dans le soliloque existentialiste, dont j'ai abusé ces derniers temps, est entièrement tournée vers l'intérieur. Elle pourrait même être considérée comme une authentique marque du soi (exemple du personnalisme d'Emmanuel Mounier). À côté de l'inconscient freudien et de la conscience existentialiste, on peut introduire un troisième outil de connaissance de soi: la raison classique, laquelle, contrairement aux autres, débouche sur un universalisme transcendant l'individu et le rattachant à des types (La Bruyère, S